Demande croissante de services publics : Les pays africains condamnés à innover

Vendredi 26 Août 2016

Les capacités des pouvoirs publics à fournir des services publiques efficaces achoppent sur un certain nombre de défis, liés entre autres à la pression démographique et les progrès de l’expression démocratique.


Face à cette évolution, les institutions n’ont guère d’autres choix que d’innover  et de se transformer. Les indicateurs de la qualité de la gouvernance suggèrent que les attentes des citoyens africains à l’égard de leurs institutions induisent non seulement une amélioration  des services rendus mais également l’adoption de réformes pour renforcer les capacités institutionnelles. Sans oublier les initiatives internationales qui contribuent à optimiser les services publics.
Les gouvernements africains ne sont pas égaux quand il s’agit d’assurer des services publics efficaces. Dans les 46 pays d’Afrique couverts par les enquêtes Gallup de 2013 et 2014, le taux de satisfaction des citoyens à l’égard des services publics (santé, éducation, transports et logement) varient profondément, ce qui traduit une appréciation très hétérogène de la performance de l’Etat par ses ressortissants. Pour les services de santé, les Africains sont en majorité mécontents des prestations, avec un taux net d’insatisfaction de 22% en moyenne. Neuf pays tirent cependant leur épingle du jeu, avec un taux de satisfaction de 5% au Botswana qui grimpe jusqu’à 59% au Rwanda.
Pathé TOURE 
Economie

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