Bonne gouvernance : Des experts veulent la fin des flux illicites

Vendredi 17 Juillet 2015

Les pertes générées par les flux illicites sont estimées à plus de 50 milliards de dollars par an en Afrique depuis 2010, via des transactions commerciales douteuses, y compris des pots de vin et autres formes d'abus de la fonction publique, des activités criminelles telles que le trafic drogues et le blanchiment d'argent, ainsi que l'évasion fiscale.


La rencontre d’Addis-Abeba a été une véritable tribune pour des experts de lancer un appel pour un rapatriement des fonds pillés. En effet, plusieurs dirigeants africains n'agissent sur les Flux Financiers Illicites que lorsqu'il y a la pression du peuple. C’est en tout l’avis du Président du Groupe de Haut niveau sur les Flux Financiers Illicites (IFF) de l'Afrique, lors d'un événement parallèle qui a eu une forte participation en relation avec la Troisième Conférence Internationale sur le Financement pour le Développement (FFD3).
Lors de la discussion animée par le Secrétaire Exécutif Adjoint de la CEA pour la Génération des Connaissances à la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA),AbdallaHamdock, ont participé d'éminents participants invités à réfléchir sur les moyens pratiques pour le continent pour mettre en œuvre les recommandations du rapport du Groupe Spécial dirigé par Mbeki intitulé «Repérer! Arrêter! Trouver!». Le rapport qui a été officiellement présenté à la 8e Conférence conjointe CUA-CEA des Ministres des Finances, de la Planification et du Développement Economique, en mars dernier dans la capitale éthiopienne. Il accuse la perte de plus de 50 milliards de dollars par an de l'Afrique depuis 2010, à IFF via des transactions commerciales douteuses, y compris des pots de vin et autres formes d'abus de la fonction publique, des activités criminelles telles que le trafic drogues et le blanchiment d'argent, ainsi que l'évasion fiscale, la déformation des frais de transfert d'argent et de la surfacturation (en particulier par les entreprises transnationales).
«Nous ne pouvons obtenir la coopération [des États dans la lutte contre IFF] sous des contraintes», a déclaré le Secrétaire exécutif de la CEA, Carlos Lopes, en accord avec les remarques précédentes de M. Mbeki lors l'événement parallèle du FFD3. "Dans le cas de l'Afrique, toutes les discussions sur la mobilisation domestique des ressources sont liées à la façon dont nous traitons ce phénomène, "M. Lopes a continué, tout en notant le rôle crucial que la société civile, les médias et les politiciens, en particulier les parlementaires, doivent jouer dans le maintien de la pression à un niveau élevé.
«Si vous arrêtez le saignement, vous pouvez commencer la guérison et passer à d'autres choses» a indiqué le Vice Président de l'Union Africaine, M. Erastus Mwencha, qui a ajouté que le rapport du FIF devrait être une partie importante de l'agenda du Financement du Développement et doit obtenir le soutien des gouvernements, du secteur privé et de la communauté internationale ensemble.
 Pathé TOURE 
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