Attrait commercial: L’Afrique a tout à gagner dans les Zone de libre-échange continentale

Jeudi 15 Juin 2017

Le retrait américain du Partenariat transpacifique (TPP) et la création de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) de l’Afrique vont renforcer l’attrait du continent en tant que partenaire commercial mondial.


Les pays signataires du TPP – Australie, Brunei Darussalam, Canada, Chili, États-Unis, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Viet Nam – représentent pratiquement un sixième de la population mondiale et 40 % du PIB de la planète.
 
Les négociations concernant ce projet d’accord sont toujours en cours, le désengagement américain de janvier 2017 intervenant avant même la présentation de l’accord commercial définitif. Le TPP aurait pu avoir des effets négatifs pour l’Afrique, à plusieurs niveaux. Il aurait pu entraîner une substitution des exportations africaines vers les États-Unis par des produits fabriqués dans les pays signataires comme le Chili, le Mexique, le Pérou ou le Viet Nam qui, pour certains, respectent mieux les normes internationales en matière d’emballage et d’étiquetage que bon nombre de pays africains.
Le TPP aurait également pu dissuader les États-Unis d’envisager l’extension de la période convenue d’application de l’AGOA au-delà de 2025 et d’élargir l’accord à de nouveaux pays et produits. Certains pays africains, à l’instar du Kenya et de Maurice, ont exprimé leur désir d’avoir une relation commerciale plus mature et durable avec les États-Unis.
Depuis la signature de l’Accord de Cotonou en 2000, plusieurs communautés économiques africaines (CER) ont renouvelé leur engagement en faveur des accords de partenariat économique (APE) entre l’UE et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
 Pathé TOURE
 
 
Economie

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