Le Programme régional des pêches en Afrique de l’Ouest (PRAO) a été lancé par la Banque mondiale en 2010 et vise à accroître la contribution économique des ressources marines, en améliorant la gestion et la gouvernance des pêcheries, en réduisant la pêche illégale et en augmentant la valeur ajoutée locale des produits halieutiques.
La Sierra Leone et le Libéria ont instauré des zones de 6 milles interdites d’accès aux chalutiers et autres navires de grande taille et mis en place des centres de surveillance interinstitutionnels destinés à mieux faire appliquer les règlements.
Selon une étude de l’Overseas Development Institute, le Sénégal aurait perdu 2 % environ de son PIB en 2012 à cause de la pêche illicite. Avec l’appui du PRAO, le pays s’est doté de nouvelles lois en faveur de l’utilisation raisonnée et durable des ressources halieutiques, avec un volet relatif aux pêches communautaires.
La cogestion des ressources marines par les pêcheurs artisanaux dans 12 zones réservées a favorisé le retour d’espèces rares, la reconstitution des stocks et la hausse des revenus, comme le prouve l’expérience de Ngaparou, un village côtier du sud du pays.
Le Sénégal a par ailleurs lancé une campagne d’enregistrement de la flotte pour constituer une base de données qui sera régulièrement actualisée (19 000 bateaux sont déjà recensés) et, ce faisant, mieux contrôler et gérer l’accès aux ressources dans le secteur de la pêche artisanale.
Pathé TOURE
La Sierra Leone et le Libéria ont instauré des zones de 6 milles interdites d’accès aux chalutiers et autres navires de grande taille et mis en place des centres de surveillance interinstitutionnels destinés à mieux faire appliquer les règlements.
Selon une étude de l’Overseas Development Institute, le Sénégal aurait perdu 2 % environ de son PIB en 2012 à cause de la pêche illicite. Avec l’appui du PRAO, le pays s’est doté de nouvelles lois en faveur de l’utilisation raisonnée et durable des ressources halieutiques, avec un volet relatif aux pêches communautaires.
La cogestion des ressources marines par les pêcheurs artisanaux dans 12 zones réservées a favorisé le retour d’espèces rares, la reconstitution des stocks et la hausse des revenus, comme le prouve l’expérience de Ngaparou, un village côtier du sud du pays.
Le Sénégal a par ailleurs lancé une campagne d’enregistrement de la flotte pour constituer une base de données qui sera régulièrement actualisée (19 000 bateaux sont déjà recensés) et, ce faisant, mieux contrôler et gérer l’accès aux ressources dans le secteur de la pêche artisanale.
Pathé TOURE