Afrique : Les IDE et les transferts des migrants prennent de l’importance

Mardi 30 Mai 2017

Depuis dix ans, les flux financiers privés acquièrent de l’importance, puisqu’ils sont passés de 61 % du total des apports extérieurs en 2002 (33.5 milliards USD) à 72 % en 2016 (127.6 milliards).


Selon le rapport  Perspectives économiques en Afrique 2017, les IDE ont redémarré en 2016, leur part dans le total des apports privés ayant grimpé de 39 % à 44 % en 2015 (graphique 2.1). Soucieux de réduire leur exposition aux fluctuations des cours des matières premières, de nombreux pays africains ont opéré une diversification en faveur des biens de consommation et des services, pour ne plus dépendre uniquement des ressources minières.
En se réorientant vers les biens de consommation, plusieurs pays notamment l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya et la République-Unie de Tanzanie (Tanzanie) , ont gagné en visibilité sur les écrans radar des investisseurs. En outre, de nouveaux partenaires, en particulier originaires d’Extrême-Orient et du Moyen-Orient mais également du continent africain, constituent une source grandissante d’investissement dans des projets nouveaux en Afrique.
Les transferts des migrants restent une source essentielle et stable d’apports financiers extérieurs pour l’Afrique. Depuis cinq ans, ils ont fortement augmenté, représentant 51 % des apports privés en 2016, contre 42 % en 2010. Moins fluctuants que l’aide au développement et les IDE, les transferts des migrants contribuent à lisser la consommation des ménages et à renforcer les réserves de change, constituant par là même un véritable filet de sécurité. Ce sont également eux qui financent les investissements, en particulier dans les petites entreprises et la fourniture de services sociaux de base.
 
Pathé TOURE
Actu-Economie


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