Des centaines de délégués venus des quatre coins du monde, repartent du centre de conférence du King Fahd consternés, affligés du report ou de l’annulation de la 10ème conférence conjointe faute de consensus. L’annulation de la conférence des ministres des finances africains est imputable aux divergences entre le Maroc et la République Arabe Sahara Démocratique(RASD) selon nos sources. Cet échec n’est guère surprenant. En effet, les travaux de cette 10ième réunion annuelle conjointe CEA-UA ont connu des retards à cause de la mésentente entre les deux Etats. En effet, le chef de la délégation marocaine a réitéré la position de son pays concernant la présence d’un pays non membre des Nations Unies. « Nous avons tous entendu la CEA affirmer, que cette réunion ne peux avoir lieu avec un pays non membre. Que ce soit clair, nous ne parlons pas de la réunion de l’Union africaine mais celle de la CEA. Ce sont des réunions séparées, chaque organisation a ses propres règles. Le Maroc ne peut jamais accepter le fait accompli»
Une attitude qui avait fini de scandaliser le président sortant de la présidence de la CEA-UA, le sud-africain Lizenga Maluleka. «Lorsqu’un pays décide de ne se préoccuper que de ses problèmes intérieurs en faisant fi des problèmes continentaux, nous échouerons», s’était-il-désolé. Malgré la suspension de séance du vendredi 23 mars pour arrondir les angles, avec la venue du vice-président de l’UA et de Abdoullah Hamdock, le secrétaire général de la CEA, la situation n’a guère évoluée. Pour ce diplomate nigérian, le visage grave, rencontré dans les couloirs du King Fahd Palace, certes c’est une situation déplorable mais l’Afrique se relèvera. Le continent Africain a toujours fait face à des situations plus dramatiques. Même son de cloche pour son homologue togolais, pour ce dernier, il est vraiment pénible de voir les africains désunis sur des choses importantes. Pour les autorités sénégalaises présentes à cette réunion, aucun commentaire n’est fait.
Il faut noter l’absence des plus hautes autorités de l’Etat du Sénégal. Hasard du calendrier ou pas, les supputations vont bon train. Au-delà de l’échec de la réunion de Dakar, la question se pose de savoir comment l’UA compte régler ce problème pour qu’à l’avenir pareille situation ne puisse se reproduire.
Ismaila BA
Une attitude qui avait fini de scandaliser le président sortant de la présidence de la CEA-UA, le sud-africain Lizenga Maluleka. «Lorsqu’un pays décide de ne se préoccuper que de ses problèmes intérieurs en faisant fi des problèmes continentaux, nous échouerons», s’était-il-désolé. Malgré la suspension de séance du vendredi 23 mars pour arrondir les angles, avec la venue du vice-président de l’UA et de Abdoullah Hamdock, le secrétaire général de la CEA, la situation n’a guère évoluée. Pour ce diplomate nigérian, le visage grave, rencontré dans les couloirs du King Fahd Palace, certes c’est une situation déplorable mais l’Afrique se relèvera. Le continent Africain a toujours fait face à des situations plus dramatiques. Même son de cloche pour son homologue togolais, pour ce dernier, il est vraiment pénible de voir les africains désunis sur des choses importantes. Pour les autorités sénégalaises présentes à cette réunion, aucun commentaire n’est fait.
Il faut noter l’absence des plus hautes autorités de l’Etat du Sénégal. Hasard du calendrier ou pas, les supputations vont bon train. Au-delà de l’échec de la réunion de Dakar, la question se pose de savoir comment l’UA compte régler ce problème pour qu’à l’avenir pareille situation ne puisse se reproduire.
Ismaila BA